Acheter un appartement dans ces villes pourrait vous faire économiser une somme incroyable que personne n’imagine

Acheter ou louer son logement ? La question revient avec force alors que le marché immobilier évolue et que les taux de crédit se stabilisent. Entre hausse progressive des prix et loyers parfois exorbitants, le choix n’a jamais été aussi stratégique.

Les grandes villes françaises affichent des dynamiques contrastées, rendant la décision complexe pour les futurs occupants.

Au-delà des chiffres, ce dilemme soulève des enjeux de budget, de mode de vie et de perspectives patrimoniales. Décryptage des tendances et des critères à prendre en compte pour faire le bon choix en 2025.

Le contexte actuel du choix entre achat et location

Face à la stabilisation des taux de crédit immobilier et à la timide remontée des prix dans l’Hexagone, la question d’acheter ou de louer son logement s’impose de nouveau pour de nombreux Français. Après une période de forte incertitude, le marché semble marquer une pause, rendant le dilemme plus complexe.

 

Selon une récente étude, devenir propriétaire reste souvent avantageux dans plusieurs grandes villes, malgré des conditions d’accès au crédit toujours exigeantes. Cette situation relance le débat, alors que les loyers continuent de progresser, notamment dans les métropoles, et que chaque scénario dépend désormais fortement de la localisation et du projet de vie de chacun.

Où l’achat d’un appartement s’avère plus rentable que la location

D’après l’étude Casavo, acquérir un appartement de 45 m² sur huit ans s’avère plus économique que la location dans six grandes villes françaises, dont Paris, Nice, Marseille, Toulouse, Nantes et Lille. À Paris, par exemple, le coût total de l’achat s’élève à 73 756 euros, contre 141 706 euros pour la location, soit une économie de près de 68 000 euros.

À Nice, acheter revient à 77 516 euros sur la période, contre 90 875 euros en location. Cette tendance s’explique principalement par des loyers élevés dans ces métropoles, qui rendent l’investissement immobilier plus attractif malgré des prix d’achat importants et des conditions de financement exigeantes.

Les frais à anticiper et le profil d’acheteur à Paris

L’acquisition d’un bien immobilier à Paris implique de multiples frais : en plus du prix d’achat (près de 440 000 euros pour 45 m²), il faut compter les frais de notaire (7 à 8 %), la taxe foncière (environ 2 000 euros par an) et les charges de copropriété.

Le financement requiert généralement un apport de 10 % et un crédit sur 25 ans à 3,35 %. Selon Casavo, il faut justifier d’un revenu net mensuel d’au moins 6 509 euros pour accéder à ce type de bien. Malgré ces contraintes, la revente après huit ans, avec une hypothèse de valorisation modérée, permet de dégager une rentabilité supérieure à la location, grâce à la forte pression sur les loyers parisiens.

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Les frais cachés à ne pas négliger lors d’un achat

  • Frais de notaire : entre 7 et 8 % du prix du bien.
  • Taxe foncière : environ 2 000 € par an à Paris.
  • Charges de copropriété : variables selon le quartier et l’immeuble.
  • Assurance emprunteur et entretien : souvent oubliés dans le calcul initial.

Quand la location reste préférable ou équivalente à l’achat

À Annecy, où le prix du mètre carré dépasse 5 500 euros pour un loyer moyen de 18 euros, la location demeure plus avantageuse que l’achat, le coût d’acquisition étant difficilement compensé par la revente. À Aix-en-Provence, Lyon et Bordeaux, l’écart entre coût d’achat et de location sur huit ans reste faible, rendant les deux options équivalentes.

Je préfère louer pour l’instant : cela me permet de changer de ville facilement selon mes missions. Acheter viendra plus tard, quand ma situation sera stabilisée.
Sophie, 28 ans, consultante à Lyon

Le choix dépend alors du projet de vie : mobilité professionnelle, sécurité financière ou volonté de constituer un patrimoine. Dans ces villes à forte tension immobilière, l’accession à la propriété se heurte à des prix élevés et à des exigences de financement strictes, limitant l’accès à la propriété pour de nombreux ménages.