Le Plan d’épargne retraite (PER) s’impose comme une solution incontournable pour préparer sereinement l’avenir financier.
Plébiscité pour sa souplesse et ses avantages fiscaux, il séduit de plus en plus d’actifs désireux d’optimiser leur épargne en vue de la retraite.
Entre constitution d’un capital sur le long terme, fiscalité attractive et possibilités de déblocage anticipé, le PER répond à de nombreux objectifs patrimoniaux.
Découvrir ses mécanismes, ses atouts et les stratégies pour en tirer le meilleur parti permet d’envisager la retraite avec plus de sérénité et d’efficacité.
Fonctionnement et objectifs du Plan d’épargne retraite (PER)
Le Plan d’épargne retraite (PER), instauré en 2019, s’impose comme la solution de référence pour préparer sa retraite tout en profitant d’un cadre fiscal attractif.
Ouvert à tous – salariés, indépendants ou fonctionnaires – il permet d’alimenter son épargne via des versements volontaires, obligatoires ou issus de l’épargne salariale. L’épargne est en principe bloquée jusqu’à la retraite, mais certains événements (achat de la résidence principale, invalidité, décès du conjoint, chômage) autorisent un déblocage anticipé.
Le PER séduit par sa capacité à constituer un capital sur le long terme, tout en offrant des avantages fiscaux, notamment la déductibilité des versements volontaires, un atout majeur pour optimiser sa fiscalité durant la vie active.
Avantages fiscaux du PER et modalités de déductibilité
Les versements volontaires sur un PER sont déductibles du revenu imposable, dans la limite de 10 % des revenus professionnels (plafond de 37 094 € pour un salarié en 2025, jusqu’à 87 135 € pour un indépendant).
Les plafonds non utilisés peuvent être reportés sur trois ans et mutualisés entre conjoints. Plus le taux marginal d’imposition est élevé, plus l’économie d’impôt est significative : un contribuable à 30 % économise 900 € d’impôt pour 3 000 € versés.
Pour bénéficier de la déduction, il faut déclarer les montants dans la case dédiée lors de la déclaration annuelle de revenus, en conservant les justificatifs transmis par le gestionnaire du PER.
Fiscalité à la sortie et choix de la déduction
À la retraite, la fiscalité du PER dépend du choix de sortie (capital ou rente) et du traitement fiscal des versements à l’entrée. Si les versements ont été déduits, le capital retiré est imposé au barème de l’impôt sur le revenu, tandis que les plus-values subissent la flat tax (30 %).
En rente, l’imposition s’aligne sur celle des pensions, avec abattement de 10 % et prélèvements sociaux. En revanche, si la déduction a été refusée, seul le gain est taxé à la flat tax lors d’une sortie en capital.
Stratégies d’optimisation et évolutions législatives
Pour maximiser les atouts du PER, plusieurs stratégies s’imposent : réinvestir l’économie d’impôt générée, programmer des versements réguliers, exploiter les plafonds non utilisés des années précédentes et mutualiser ces plafonds au sein du couple.
Ces leviers permettent d’augmenter l’effort d’épargne tout en optimisant la déduction fiscale. Côté législation, un amendement à l’étude pourrait étendre la période de report des plafonds de trois à cinq ans, offrant ainsi une plus grande souplesse.
Toutefois, il convient de rester vigilant face à d’éventuelles évolutions fiscales ou à un durcissement des conditions d’accès, qui pourraient impacter la rentabilité du dispositif à moyen terme.